lundi 25 avril 2016

Défiscalisation immobilière 2016 : loi et dispositif

Afin de favoriser l'investissement immobilier locatif dans le neuf ou l'ancien, des dispositifs de défiscalisation ont été mis en place.

Défiscalisation dans l'immobilier ancien

Les immeubles anciens peuvent bénéficier d'un dispositif de défiscalisation. En effet, la loi Malraux est un programme incitatif visant à favoriser la rénovation de l'immobilier locatif vétuste.
Ainsi, les propriétaires de logements anciens effectuant des rénovations pour les mettre en location par la suite bénéficient d'une réduction d'impôt allant jusqu'à 30 % du montant des travaux. Le bien doit être loué durant 6 ans au minimum et être situé dans une zone géographique déterminée.
Le montant des travaux pris en compte est limité à 100 000 euros et exclut certains ouvrages particulièrement coûteux tels que les démolitions ou les reconstructions.

Défiscalisation dans l'immobilier neuf

Le dispositif de la loi Pinel concerne, lui, l'investissement immobilier locatif neuf ou en VEFA (vente sur plan). Il remplace celui de la loi Duflot, lui-même descendant du dispositif de la loi Scellier. Les conditions sont tout d'abord géographiques puisque le logement doit être situé dans une des zones déterminées par la loi. Il s'agit de communes où la demande locative est particulièrement forte. 
De plus, le bien doit être mis en location à titre de résidence principale pour une période minimale de 6 ans suivant l'acquisition. Enfin, les loyers doivent respecter un plafond fixé, selon la zone, entre 8,69 euros et 16,72 euros par mètre carré.
Il est à noter une dernière condition qui tient, quant à elle, au revenu des locataires. Ils doivent être inférieurs à un certain plafond qui varie selon la composition du foyer. Un des objectifs du programme d'incitation fiscale est en effet de favoriser l'accès au logement pour les foyers modestes.
Le propriétaire remplissant les conditions va bénéficier d'une réduction de sa charge fiscale variable selon la durée de mise en location. De 12 % pour un engagement de 6 ans, le dispositif est porté à 18 % pour un engagement de 9 ans. Il est possible d'allonger la période jusqu'à 12 ans. Dans ce dernier cas, l'allègement est porté à 21 %.

La loi Censi-bouvard

La loi Censi-Bouvard confère de nombreux avantages fiscaux pour les investissements en logement meublé non professionnel (LMNP). Ce type de bien concerne les résidences de services neuves ou rénovées, comme les EHPAD, les résidences étudiantes, touristiques ou d'affaires. Pour un investissement entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2016, le texte de loi prévoit que tout acquéreur, domicilié en France, bénéficie de réductions d'impôt sur la valeur hors taxes du bien. Des avantages fiscaux sont également prévus, comme la récupération de la TVA et la non-imposition des revenus locatifs perçus. Pour bénéficier de la fiscalité de la loi Censi-Bouvard, il faudra louer la résidence de services pendant 9 ans reconductibles. Le montant de l'investissement est plafonné à 300000 euros.


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L'immobilier parmi les placements qui devraient rapporter le plus en 2016

Immobilier, assurance-vie, Bourse... Qui sera le grand gagnant cette année? Zoom sur les placements les plus attractifs.

Les Français sont-ils toujours aussi accros aux placements sans risque? Plus tout à fait. Et pour cause: les produits d’épargne ne rapportent quasiment plus rien.
Le Livret A, encore très présent dans le portefeuille des ménages l’an passé, n’a plus le vent en poupe.Depuis août 2015, il ne rapporte plus que 0,75% par an, et devrait rester à un niveau bas car le gouvernement l’a surévalué de 0,25 point par rapport à ce qu’il devrait être compte tenu de l’inflation quasi-nulle et de taux interbancaires négatifs.
Quant au Plan d’épargne logement (PEL), sa rémunération est passée de 2% à 1,5% au 1er février 2016.

Même son de cloche pour l’assurance-vie en euros. Si ce produit a fini l’année 2015 dans le vert en termes de collectes, son rendement s’effrite. Les fonds en euros ont rapporté en moyenne 2,5%, soit 0,3 point de moins qu’en 2014. Ses performances pourraient encore diminuer en 2016, en ligne avec l’affaiblissement continu des taux obligataires et de faibles performances boursières.

La Bourse incertaine, l'immobilier solide!

Parlons de la Bourse justement. Les marchés financiers ne font pas mieux. Après une remontée progressive depuis 2012, l’indice CAC 40 a perdu près de 20% entre son pic d’avril 2015 et le mois de février 2016. Et ses perspectives en 2016 restent incertaines, sur fond de ralentissement de la croissance mondiale, notamment en Chine, et de repli des prix du pétrole.

Reste l’immobilier, qui semble repartir de l’avant. Pour la première fois depuis longtemps, certains professionnels du secteur observent une inversion de la courbe des prix, après une baisse ininterrompue depuis quatre ans. Il faut dire que les emprunteurs n’ont jamais eu des taux d’intérêt aussi bas, ce qui fait grimper la demande.

Côté rendement, la pierre fait preuve de stabilité. Bien qu’en forte baisse depuis 2000 (-30%), la rentabilité locative brute atteint 6% en moyenne pour la France métropolitaine (hors Corse). Elle peut même dépasser les 9% dans certaines grandes villes comme Saint-Étienne ou Limoges.
Paris affiche cependant la rentabilité la plus faible parmi les dix plus grandes agglomérations françaises (3,6%).