Les assurances décès-invalidité, arrêt de travail et perte d'emploi constituent les trois piliers de l'assurance pour un crédit immobilier.
Les deux premiers volets sont quasi obligatoires : aucune banque n'acceptera de vous accorder un prêt si il n'est pas assorti d'une assurance décès-invalidité et arrêt de travail. L'assurance perte d'emploi est beaucoup plus rarement souscrite.
Depuis 2010, la loi Lagarde permet à l'emprunteur de choisir son contrat d'assurance en-dehors de l'établissement bancaire prêteur, avec une limitation cependant : la protection offerte par le contrat déniché par l'emprunteur doit fournir un niveau de garantie équivalent à celui que propose la banque prêteuse.
Pour déterminer l'intérêt de batailler ou non sur ce point avec la banque, un premier examen rapide de votre profil suffit : le seul et unique critère pris en compte par les banques pour calculer le montant de l'assurance est l'âge de l'emprunteur au moment de l'adhésion.
En revanche, si vous décidez de contracter une assurance en-dehors de la banque, les contrats reposent sur trois critères principaux :
votre date de naissance,
la durée du prêt
si vous êtes fumeur ou non depuis les deux dernières années.
Les calculs sont alors plus complexes : tandis que la dette diminue dans le temps, votre âge augmente. Selon les assureurs, cette courbe dite « de déformation » peut varier fortement et c'est elle qui détermine le coût du contrat. Au final, ces différentes modalités peuvent faire varier du simple au triple le montant de l'assurance.
Reste que, à prix égal, les garanties couvertes par les assurances proposées par les banques ou par les assureurs ne sont pas forcément les mêmes.
En résumé, une offre d'assurance doit être examinée et comparée avec autant d'attention que les offres de prêts !
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