lundi 27 juin 2016

Les avantages de la pierre papier

L’investissement dans des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) séduit de plus en plus les épargnants. Du fait d’un rendement proche des 5% et un risque mesuré.




Les SCPI (société civile de placement immobilier) ont pour objectif d’investir pour le compte d’épargnants dans de l’immobilier commercial ou résidentiel. En achetant des parts de SCPI, on peut ainsi investir sur des segments auxquels on n’a généralement pas accès: mètres carrés de bureaux, commerces, entrepôts… L’immobilier dit commercial, procure en effet des rendements alléchants. La rentabilité de ces produits (hors fiscalité de l’épargnant) n’est jamais descendue en deçà des 5% en vingt ans. Soit bien au-delà de ce que peuvent aujourd’hui offrir les contrats d’assurance-vie, le Livret A, voire l’investissement locatif en direct.
Une bonne mutualisation de son risque

Autre avantage, l’achat de parts de SCPI nécessite une mise de départ bien moins importante si on la compare à un investissement immobilier en direct. La moyenne des souscriptions se situe le plus souvent entre 30.000 et 50.000 euros, les parts se monnayent à l’unité entre 200 et 1500 euros. Certaines sociétés imposent néanmoins l’achat d’un minimum de parts (par exemple 10).
L’intérêt de cet investissement réside également dans une meilleure mutualisation du risque locatif. En effet, les SCPI gèrent plusieurs dizaines, voire quelques centaines de surfaces commerciales, de différentes tailles, à plusieurs endroits géographiques, de différentes typologies... Elles ne sont certes pas à l’abri de difficultés sur certains segments de marchés, mais cette variété d’actifs dilue le risque pour le porteur de part. Celui-ci ne mise pas sur un seul type de bien.
Pas de contrainte de gestion

Autre avantage pour le porteur de part, il est délesté de toute contrainte de gestion. Il doit en contrepartie s’acquitter de frais de gestion annuels (entre 6 et 12%) selon les SCPI. Mais ces frais de gestion sont déjà déduits du rendement.

Enfin, les SCPI sont «transparentes» fiscalement: elles ne paient pas d’impôts sur les revenus encaissés. Les porteurs de parts sont imposables, au titre des revenus fonciers, sur la part des bénéfices qui leur revient. Dès lors, un souscripteur peut utiliser le levier du déficit foncier pour diminuer ses revenus imposables. Si l’on souscrit des parts à crédit, les intérêts d’emprunt sont alors déductibles. En revanche, ni les frais de souscription (entre 6 et 12%), inclus dans le prix de part, ni les frais de gestion déduits des rendements ne sont déductibles.

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