mercredi 27 juillet 2011

le taux du Livret A, relevé à 2,25 % le 1 er août !

La progression de l'inflation explique cette troisième hausse en un an.

Après deux hausses consécutives le 1 er août 2010 et le 1 er février 2011, le taux de rémunération du Livret A augmentera de nouveau le 1 er août , pour passer de 2 % à 2,25 %.

En l'espace d'un an, le produit d'épargne liquide préféré des Français aura ainsi gagné 1 point. Si son plancher historique de 1,25 % semble désormais loin, les épargnants ne sont cependant pas à l'abri d'une baisse du Livret A.

La formule mathématique qui détermine son taux est en effet fondée sur deux piliers : le niveau de l'indice des prix hors tabac, d'une part, et celui des taux d'intérêt courts du marché, d'autre part. Depuis douze mois, c'est l'évolution de l'inflation qui a entraîné les relèvements successifs de la rémunération du produit d'épargne réglementée. Les prix à la consommation ont ainsi augmenté en juin de 2,1 % sur un an.

Si, durant cette période, l'évolution des taux courts n'a pas joué, les choses pourraient changer avec la volonté affichée de la Banque centrale européenne (BCE) de juguler l'inflation.
Une nouvelle hausse des taux de la BCE pourrait faire baisser le niveau de l'inflation. Par conséquent,  un retour du taux du Livret A à 2 % le 1er février 2012 est possible...

vendredi 22 juillet 2011

Accord historique pour sauver l'euro !

Les Dix-Sept pays de la zone euro ont donné de nouvelles compétences au fonds de secours européen qui devient un outil contre la spéculation.

Sous une forte pression, ces derniers sont parvenus hier dans la soirée, à Bruxelles, à finaliser un accord sur la gouvernance de la zone euro qui, dès avant sa publication officielle, a rassuré les marchés.

Le texte final traite à la fois du cas grec, présente de nouveaux outils de stabilisation de la monnaie unique et de lutte contre la spéculation, et annonce une accélération de la réforme de la gouvernance de la zone euro.

Les partenaires d'Athènes cherchent à tout prix à éviter une contagion de la crise de la dette à d'autres maillons faibles. Ils soulignent surtout le caractère exceptionnel du cas grec et justifient du même coup les mesures ad hoc décidées.

lundi 11 juillet 2011

Réunion d'urgence à Bruxelles lundi 11 Juillet, sur la Grèce et l'Italie

Le président du Conseil européen organise ce matin une réunion d'urgence où sont conviés de hauts responsables européens pour évoquer la question de l'aide à la Grèce et les pressions exercées sur l'Italie par les marchés.

Il s'agirait d'une réunion de coordination et pas d'une réunion de crise"!

L'objectif est qu'un consensus se fasse parmi les responsables européens avant que ne soit organisée, également, une réunion des ministres européens des Finances qui doivent s'entretenir du dossier grec et des résultats des tests de résistances subis par les banques européennes qui seront communiqués vendredi 15 juillet.

La crainte de voir la crise de la dette souveraine se propager aux obligations d'Etat italienne a accentué vendredi la glissade des marchés d'actions transalpins.
L'écart entre le rendement de l'emprunt italien à dix ans et le papier allemand à même maturité, a touché vendredi un plus haut historique depuis la création de l'euro aux alentours de 2,45 points de pourcentage, portant le rendement italien à 5,28%, à quelques encablures de la fourchette de 5,5% à 5,7% que certains banquiers présentent comme critique pour l'économie du pays.
Le cours des actions des plus grandes banques italiennes a dévissé lors de la dernière séance de la semaine dernière.
La pression des marchés sur les actifs italiens s'explique à la fois par l'endettement de l'Italie, qui détient le ratio dette/PIB le plus élevé de la zone euro et par la mollesse de l'économie du pays.

Un responsable européen, avouant que les instances européennes nourrissaient de grandes inquiétudes sur la question italienne.