jeudi 5 juillet 2018

Quels aménagements réaliser pour augmenter la valeur de votre bien immobilier ?


Refaire la cuisine et les salles de bains

Certaines pièces de votre bien requièrent une attention toute particulière. Sans négliger les autres espaces, vous devez particulièrement soigner l'état de votre cuisine et de toutes les salles d'eau. Ces pièces reflètent l'état général de votre bien. Elles doivent donc être saines et fonctionnelles. Si votre budget ne vous permet pas de totalement rénover la cuisine et les salles d'eau (installation d'une douche à l'italienne dans une salle de bains ou un îlot central dans la cuisine, par exemple), rabattez-vous sur les petits arrangements : changez les poignées des placards, donnez un coup de jeune aux revêtements, changez la robinetterie et les luminaires, etc.

Repeindre l'intérieur

Le bien repeint a tout de suite l'air propre et soigné. Il attirera davantage l'attention de votre agent immobilier et de potentiels candidats à l'achat. Colmatez donc tous les trous, rebouchez les fissures et appliquez vos différentes couches de peintures et d'enduit. Préférez des couleurs claires, plus neutres.

Nettoyer la façade 

Si la propreté intérieur de votre logement est importante, n'oubliez pas que de potentiels acquéreurs se feront une idée de votre bien au premier coup d'oeil. Aussi, si vous mettez une maison en vente, il pourrait être utile de donner un coup de jeune à votre façade et vos murs extérieurs. Passez un coup de nettoyant pression, appliquez un traitement anti-mousse et repassez éventuellement un coup de peinture. Votre maison paraîtra instantanément plus propre.

Créer des espaces de rangement

pensez à l'organisation ! Un potentiel acquéreur tentera de se projeter sur ses possibilités d'aménagement, notamment en ce sui concern les rangements. N'hésitez donc pas à exploiter tout le volume de votre bien : créez des espaces de rangement sur mesure, intégrez un dressing si vous le pouvez, etc. 

Changer les revêtements de sol

Les revêtements de sol sont également des éléments à ne pas négliger. Si votre budget vous le permet, n'hésitez pas à vous tourner vers des matériaux nobles, come le bois massif pour un parquet, ou de beaux carreaux de céramique pour un carrelage. Pour les sous sols, préférez des revêtements synthétiques, faciles à entretenir et à l'épreuve d'éventuels dégâts des eaux. Et si vous pensez à réaménager votre cave ou votre garage en pièce supplémentaire, tournez vous vers du carrelage 

Mettre aux normes les branchements électriques 

Nombreux sont les logements, anciens pour la plupart, qui se trouvent en situation d'insécurité électrique. Mettre vos installations aux normes permet ainsi de prévenir les accidents domestiques tels que l'électrocution ou l'incendie. Ensuite, une bonne installation vous permettra également de réaliser des économies d'énergie. Un nouvel argument de poids à faire valoir dans vos négociations.

Source : l'internaute


lundi 2 juillet 2018

Prélèvements à la source : comment paierez-vous votre impôts sur le revenu en 2019 ?

Sujet d'actualité s'il en est, cette mesure instaurée par la loi de finances 2017 va entrer en vigueur au 1er janvier 2019. Devant la multitude d'informations sur le sujet et face à un dispositif pensé pour être plus souple, la mise en application ne semble pas aussi aisée et bouscule les pratiques des entreprises tout comme celles des contribuables. 

Comment s'y retrouver ? Voici deux premières clés pour y voir plus clair. 

Le bouleversement fiscal pour 2019

La révolution du mode de collecte de l'impôt sur le revenu est en route : le prélèvement à la source s'appliquera dès janvier 2019. Il s'appliquera aux revenus perçus pendant l'année en cours. La collecte de l'impôt ne se fera donc plus avec une année de décalage comme tel est le cas actuellement en France.
Ce nouveau mode de paiement de l'impôt sur le revenu va remplacer dans notre pays le paiement par mensualités ou par tiers provisionnels. Pour rappel, le montant de ces mensualités ou tiers est aujourd'hui établi par fractionnement en 10 ou en 3 du montant total de l'impôt de l'année précédente, sous réserve de régularisation. Avec le prélèvement à la source, oubliez le paiement par mensualités ou par tiers provisionnels ! Pour payer votre impôt sur le revenu, un prélèvement sera directement effectué sur le revenu que vous percevrez.
Avec le passage au prélèvement à la source, le montant de l'impôt prélevé sera proportionnel au revenu perçu. La collecte de l'impôt sur les revenus de l'année en cours permettra un ajustement plus rapide du montant d'impôt prélevé en cas de variation des revenus. Une baisse des revenus en année n consécutive à une perte d'emploi ou à un départ à la retraite entraînera corrélativement une diminution de l'impôt prélevé la même année. A l'inverse, une hausse des revenus entraînera une augmentation immédiate du montant d'impôt prélevé. Ce qui pourra éviter l'épisode douloureux de la régularisation en fin d'année du montant de l'impôt dû.
Le prélèvement à la source ne modifie pas par contre le mode de calcul de l'impôt. Il ne supprimera pas non plus l'obligation de chaque contribuable d'établir chaque année une déclaration des revenus.
Les deux éléments phares de la réforme sont donc :
- Paiement simultané du revenu et de l'impôt 
- Montant proportionnel de l'impôt au revenu perçu.

Tous les revenus ne seront pas concernés par le prélèvement à la source

Contrairement à une idée assez répandue, tous les revenus ne seront pas concernés par le prélèvement à la source !
La plupart des revenus soumis à l'impôt sur le revenu le seront toutefois : les salaires, les revenus des travailleurs indépendants (BIC, BNC, BA), les traitements des fonctionnaires, les pensions de retraite, les revenus de remplacement, les revenus fonciers, les pensions alimentaires et les rentes viagères.
D'autres revenus, comme les dividendes ou les plus-values de cession de titres, ne seront pas concernés par le prélèvement à la source, soit parce qu'ils auront déjà été imposés à la source, soit parce que l'impôt demeurera dû une fois l'avis d'imposition établi.
Ainsi, par exemple, un dirigeant d'entreprise pourra, au titre de ses revenus professionnels (BIC, BNC ou BA), être concerné par le prélèvement à la source, de même s'il perçoit des salaires ou assimilés. Par contre, il ne le sera pas si ses revenus proviennent de dividendes.
En tant que nouveau mode de paiement de l'impôt sur le revenu, le prélèvement à la source permettra d'adapter immédiatement et automatiquement l'impôt au montant des revenus perçus. Toutefois, tous les revenus ne seront pas concernés par cette nouveauté.
Source : La Tribune

Si vous êtes concernés par le prélèvement à la source, LC Finance peut vous aider dans les démarches de défiscalisation. Rendez-vous sur www.lc-finance.fr 

Immobilier : 2018 souffle le chaud et le froid pour les propriétaires

Les réformes qui touchent l'immobilier ne manquent pas depuis le début de l'année. Les acquéreurs et les investisseurs doivent-ils se réjouir ou au contraire s'alarmer ? Le tour de la question.

IFI, suppression de la taxe d'habitation, durcissement de la législation de la location de tourisme, extension de la nouvelle garantie Visale... autant de réformes qui vont avoir un impact très important pour les propriétaires. Bonne ou mauvaise nouvelle ?

Les « plus » pour les investisseurs ou acquéreurs

- Les taux bas : Il était annoncé que les taux de crédit immobilier commenceraient à remonter en 2018. Il n'en est rien. Les taux bas continuent de constituer le premier moteur du marché immobilier en 2018. Malgré la hausse des prix, ils permettent l'accès à la propriété de nombreux primo-accédants qui ne pourraient pas y prétendre autrement. Selon un récent sondage Fnaim-Ifop, 61 % des Français pensent que la conjoncture est favorable à l'achat d'un bien immobilier.
- Le bail mobilité : Le bail mobilité vise à répondre à la demande de location de courte durée, en hausse chez les actifs et les étudiants. Il est considéré comme l'une des mesures phares du projet de loi pour l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (loi Elan), dont l'adoption est prévue à l'automne. Ce nouveau contrat de location, d'une durée d'un à dix mois non renouvelable, sans dépôt de garantie, est réservé aux biens loués meublés. Il pourra être résilié à tout moment par le locataire sous réserve de respecter un préavis d'un mois.
Le bailleur (couvert par la garantie Visale) est libre de fixer le montant du loyer, avec, pour seule obligation, de respecter l'encadrement des loyers des baux meublés en zone tendue. Quant aux charges, elles seront facturées sous forme d'un forfait sans que le bailleur ait à fournir le moindre justificatif de dépenses, mais sans possibilité de complément ou de régularisation ultérieure.
- L'extension de la nouvelle garantie Visale : Visale (Visa pour le logement et l'emploi) est un contrat de cautionnement gratuit assuré par Action Logement (ex-1 % logement). Depuis sa création en janvier 2016, le dispositif a connu plusieurs changements. Les derniers en date (mai et juin 2018) élargissent les conditions d'éligibilité et accroissent la couverture des impayés.
Visale concerne désormais tous les jeunes de 30 ans au plus, quelle que soit la nature du logement et leur situation (salariés, non-salariés, demandeurs d'emploi...). Egalement les étudiants et alternants de 30 ans au plus sans autre condition, logés dans le parc privé ou social. Ne sont donc plus exclus les étudiants non boursiers rattachés fiscalement à leurs parents par exemple. Ensuite, la garantie des loyers impayés couvre toute la durée du bail, alors que précédemment seules les trois premières années du bail étaient concernées. Et ce dans la limite de 36 mensualités de loyers et charges impayées dans le parc privé et de 9 mensualités pour un logement du parc social, loué à un étudiant.
Attention, louer son bien par Visale n'est pas sans risque. Le loyer peut peser jusqu'à 50 % des revenus du locataire, contre un tiers dans un bail classique. Et Visale ne protège pas contre les dégradations.
- La suppression de la taxe d'habitation : A l'horizon 2020, 80 % des foyers fiscaux devraient être exonérés de la taxe d'habitation sur leur résidence principale. Les ménages concernés par cet allégement, locataires ou propriétaires occupants, sont ceux dont les revenus n'excèdent pas 27.000 euros pour la première part de quotient familial. Ils ne paieront que 70 % en 2018 de ce qu'ils auraient dû payer en l'absence de réforme. Cette part chutera à 35 % en 2019 avant qu'ils n'en soient définitivement exonérés en 2020. Revers de la médaille : un risque de hausse pour les contribuables non exonérés mais aussi un rattrapage sur la taxe foncière payée par les seuls propriétaires.

Les « moins » pour les propriétaires

- Une fiscalité aggravée : Le recentrage de l'ISF sur les biens immobiliers (IFI) conjugué à l'alourdissement de la fiscalité sur les revenus fonciers (+ 1,7 % de CSG) va peser sur la rentabilité nette de l'immobilier locatif, grand perdant de la réforme. Et puis l'impôt sur la fortune immobilière (contribuables avec un patrimoine immobilier supérieur à 1.300.000 euros) ne concerne certes que l'immobilier, mais concerne tout l'immobilier. Seront imposables tous les biens détenus en direct par les membres du foyer fiscal (résidences principale et secondaire, biens locatifs, garages), mais aussi les parts de SCI (société civile immobilière), SCPI, d'OPCI et les actions de foncières cotées, même si elles sont incluses dans un contrat d'assurance-vie, à hauteur de la fraction investie en immobilier.
- Le durcissement de la législation de la location de tourisme : Après un plus fort encadrement des locations de type Airbnb, l'heure est au renforcement des contrôles et des sanctions. Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires Julien Denormandie a annoncé, le 1er mars, un « renforcement des sanctions financières » pour les loueurs. Les amendes civiles (de 5.000 euros à 10.000 euros) ont été renforcées pour ceux qui ne transmettent pas à la demande de la commune, le décompte du nombre de nuitées ayant fait l'objet d'une location durant l'année en cours. Enfin, de nouvelles amendes civiles ont été instaurées (de 10.000 euros à 50.000 euros) pour les plateformes de location telles que Airbnb, Abritel ou HomeAway, lorsqu'ils proposent des annonces illégales. Elles n'étaient jusqu'alors pas sanctionnées.
- L'encadrement des loyers, touché pas coulé : La cour administrative d'appel de Paris a confirmé mardi 26 juin la décision de justice, rendue fin 2017, qui annulait l'encadrement des loyers alors en vigueur dans la capitale. Prévu dans une trentaine d'agglomérations par la loi Alur, l'encadrement des loyers n'a été appliqué qu'à Paris, à partir de 2015, et Lille, en 2017. La décision de la cour d'appel ne signe toutefois pas la fin de ce dispositif d'encadrement des loyers parisiens. Déjà un recours en cassation devant le Conseil d'Etat est possible.
Par ailleurs, la loi Elan vise à préserver l'expérimentation pour 5 ans de l'encadrement des loyers dans le parc privé. Il rend optionnel ce dispositif et précise que l'encadrement peut s'appliquer à une partie seulement du territoire de l'intercommunalité volontaire. Le texte prévoit aussi la possibilité pour le préfet de prononcer une amende administrative contre un bailleur si le loyer de base dépasse le loyer de référence majorée.
Source : Les Echos